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le Margouia Blogeur
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25 juillet 2007

Pas réjouissant mais Très Important

AVIS AUX CAVALIERS ET PROPIETAIRES D'EQUIDES!

Depuis on bon petit moment maintenant, une épidémie d'Artérite Virale à fait son apparition dans nos régions! elle contamine nos amis équins et condamne les poulains ou les chevaux affaiblis à la mort! Le problème est que ce virus est très contagieux et se propage très facilement! je vous laisse lire la suite!

Informations sur l'Artérite Virale

Informations recueillies sur internet et d’après une note d’information rédigée par le GFE en collaboration avec le Dr ESLING et Co-signé par les Drs Vétrinaires : Géraud Tourtoulou, Hélène Dufour, Serge Lenormand, Christina Ojikutu, Renaud Van der Elst, Laurent Mangold, Francis Houdré, Frédéric Neyrat, Michel Guiot.
L’AVE est une maladie virale aigue et contagieuse causée par un antérivirus. Jusqu’à présent les souches rencontrées en France étaient peu pathogènes voir non pathogènes, c'est-à-dire ne rendant pas les chevaux malades ou ne se traduisant par aucun symptôme. Nous sommes pour la première fois face à une souche de l’AVE très pathogène et meurtrière.
Quand un cheval est en contact pour la première fois avec le virus, le virus va se propager et se multiplier dans son organisme en empruntant notamment le réseau des petites artères, d’où le nom de la maladie. Le virus ne subsiste en général pas plus de 28 jours et on ne le retrouve plus dans l’organisme au-delà de cette limite, sauf dans l’appareil génital de certains étalons dits excréteurs. Après avoir été confronté au virus, le cheval contaminé devient séropositif. S’il est contaminé à nouveau, il se défend contre le virus grâce à ses anticorps (ce qui provoque souvent une variation du taux d’anticorps) mais le virus ne se développera pas dans son organisme.

TRANSMISSION :
La transmission peut s’effectuer par voie respiratoire (incubation 3 à 5 jours), avec les sécrétions respiratoires (lors de toux ou d’ébrouement) ou la salive, émises par les sujets infectés, et par voie vénérienne (incubation 6 à 8 j). Le sang, les matières fécales, l’urine, les sécrétions lacrymales et vaginales. D’autres sources de contamination sont représentées par les fœtus, le placenta ou le liquide amniotique provenant de juments ayant avorté à la suite d’un épisode virale.
La période d’infectiosité est de de 28 jours pour les juments et les hongres.

SYMPTOMES :
Les premiers signes cliniques (après période d’incubation de l’ordre de 7 à 8 jours en moyenne) sont :
- Une fièvre marquée (41°C) qui dure de 2 à 9 jours, un fort abattement, une baisse de l’appétit
Puis :
- Œdème des membres, du tronc, de la poitrine, des régions inguinales et scrotales ou encore mammaires, des yeux
Et parfois :
- Ecoulement nasal et oculaire
- Eruptions cutanées semblables à de l’urticiare au niveau de l’encolure, de la face voire du corps tout entier
Chez les juments gestantes, l’infection par le virus de l’artérite virale entraîne un avortement dans 10% à plus de 70% des cas. L’avortement survient à n’importe quel moment entre le 3e et le 10e mois de gestation. Il a lieu dans un délai de 10 à 33 jours après l’infection. Si la contamination survient en fin de gestation, la jument donnera naissance à un poulain viable mais infecté qui développera une forme aiguë de la maladie. Les juments séropositives n’ayant pas avorté donnent naissance à des poulains normaux ayant des anticorps maternels qui disparaissent au bout de 2 à 6 mois après la naissance.
Chez les jeunes poulains, les chevaux âgés ou débilités, des symptômes plus sévères peuvent apparaître : détresse respiratoire et pneumonie provoquant la mort des sujets, toux, diarrhée, trouble de la démarche.
Chez les étalons : après une phase aiguë de la maladie, on note une baisse sensible de la fécondité pouvant persister pendant plusieurs mois. Ces étalons sont susceptibles d’excréter le virus de l’artérite virale dans leur sperme pendant quelques semaines (porteurs à court terme) ou pendant des années (porteurs à long terme). Ce sont 30 à 60% des étalons qui deviennent porteurs à long terme et risquent donc de contaminer les juments au moment de la saillie

PREVENTION :
Il n’existe pas de traitement spécifique. Cependant les traitements classiques correspondant aux symptômes observés doivent être appliqués.
Des mesures strictes d’isolement (pendant 28 jours, période pendant laquelle le virus est présent dans l’organisme du cheval malade) sont à mettre en place pour éviter la dissémination de cette affection.

Il faut savoir aussi que de nombreux concours ont lieu en cette saison en Normandie, et que même devant la gravité de la situation, ils ne sont pas tous annulé (je pense notamment au concours de Forges les Eaux qui va se déroulé le W-E prochain sur 3 jours!)

Alors, si vous êtes concernés, ou bien si vous connaissez des gens que cela peut intéressé, faites circuler l'information autour de vous! D'avance Merci!

Edit du 25/07: article paru ce matin dans le Paris-Normandie Rouen

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